Once Upon a time... in Hollywood

Publié le par bardalyves

Il était une fois : c'est ce qu'il faut retenir au moment de voir ce film.
Ce n'est qu'ainsi que j'ai pu apprécier ce film, qui autrement m'est resté bancal dans son déroulement.
Tarantino raconte une histoire, réalise un conte. C'est sa vision d'une histoire, ce qu'il aurait voulu qu'elle soit, sa frustration qu'elle n'ait pas été.
Et pour cela, il entremêle deux trames sans guère de lien sinon Hollywood, le duo Di Caprio/Pitt d'un côté, Sharon Tate de l'autre.
Elle, c'est l'innocence, la naïveté, la pureté.
Eux, les représentants d'une industrie, l'âge mûr, un passé, un vécu qui les a façonnés, déformés. Une histoire d'hommes et d'amitié aussi, les deux faces d'une pièce que l'on ne peut que difficilement séparer.
Magnifique performance de Di Caprio, excellente prestation de Pitt (leurs rôles respectifs conduisent logiquement à ce résultat). Durant le film, j'étais dubitatif sur la prestation de Margot Robbie, mais lorsque j'ai remis le film en perspective elle est exactement ce que Tarantino voulait qu'elle soit, cette image de Sharon Tate, réelle ou pas je ne sais mais voulue.
En conclusion, je ne spoilerais pas le film, mais je préviens que pour l'apprécier il faut connaître l'histoire de Charles Manson et de sa Manson Family.
Bien sûr, tous les gimmicks de Tarantino : musique parfaite, reconstitution trop parfaite de l'époque, quelques scènes en trop (Bruce Lee... Tarantino n'a fait plaisir qu'à lui-même, sur ce coup) ; mais il s'est calmé sur les dialogues à rallonges et le sang gratuit.

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