Royal Cambouis est une série noire de Colin Thibert

Publié le par bardalyves

... lequel est un auteur que j'adore.

Dans ses bouquins, on truicide toujours beaucoup et toujours joyeusement, presque gaiement.

Y-a d'la joie dans les pires situations.

Par exemple, dans Royal Cambouis il y a le groupe d'assaut du Capitaine Labaume. Quatre petits gars dont l'un est une femme, baptisés Nord, Sud, Est et Ouest, qui se déplacent en Renault Espace au moteur gonflé doté d'une cache sous le plancher pour l'arsenal nécessaire : armes de poing variées, grenades, fusils mitrailleurs H&K Sp89, lanqce-roquettes, pains de plastique, etc ; avec l'autoradio  bloqué sur Radio Nostalgie, dont Labaume et ses gars reprennent en choeur les chansons "mais pas Le Sud qui était trop difficile à chanter."

Pour le fun, je vous recopie certains passage :
Background : Est et Ouest doivent intercepter une laborantine, et surtout le paquet qu'on vient de lui remettre, mais elle s'enfuit à leur vue.
"Un instant décontenancé, est et Ouest lui filèrent le train. La réaction de la laborantine les amusait plutôt. Et, à l'instar des chiens, ils étaient toujours content de courir un peu. Il coincèrent Marie-Liesse sans difficulté dans une entrée d'immeuble. Elle était hors d'haleine, pas eux. Comme quoi un entraînement quoitidien est utile à quelque chose."
Bon, la laborantine ne veut pas leur donner le paquet, elle s'apprête à crier.
"Agacé, et inquiet à l'idée qu'une personne sortant de l'immeuble pourrait les surprendre, Ouest lui brisa sèchement la nuque. "C'étaient pas les ordresé, fit placidement observer Est."

Ensuite l'Inspecteur enquête auprès des collègues de travail de la pauvre Marie-Liesse.
"Voyez-vous, reprit le docteur..., Marie-Liesse était le type même du souffre-douleur.... A mon avis, elle n'aurait jamais connu le bonheur, même un bonheur médiocre... Alors finalement, son assassin lui a peut-être rendu service..."

Plus tard, le Colonel dirigeant le S.O.S. (Service des Opérations Spéciales, évidemment) rejoint le groupe sur le terrain pour y interpeller le trio recherché :
" Vous ne croyez pas qu'on devrait faire appel à des renforts ? suggéra Sud.
"Jeune homme, veuillez considérer les faits suivants : nous sommes quatre, ils sont trois. Nous sommes entraînés, ils sont probablement abrutis par les drogues et par l'alcool. Je vous rappelle en outre que nous disposons d'un armement sophistiqué. Maintenant je vous le demande : avons-nous besoin de renforts ?"

Rien ne se passant comme prévu, évidemment, l'une des cibles réussit à tirer sur le Capitaine :
"A deux minutes et trente-cinq secondes de sa mort (le Capitaine) se sentait soudain disponible, ouvert aux autres et au monde qui l'entourait. Il se prenait à aimer les reflets bleutés de la pluie sur la chaussée, les formes rondes et rassurantes des voitures autour de lui. ... Au cours des secondes suivantes, il fut trop occupé à mourir pour penser à quoi que ce soit."

Le lien : http://livre.fnac.com/a1294058/Pierre-Colin-Thibert-Royal-cambouis?Mn=-1&Mu=-13&Ra=-1&To=0&Nu=2&Fr=0link

Publié dans Bouquins

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B
Ben...<br /> tant de culture me laisse sans voix. Et sans réponse, aucune allusion à ce régiment n'étant faite dans le livre. Désolé...
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B
Y a t-il un lien avec le 501e Régiment de Chars de combat, aussi surnommé Royal Cambouis et formé à partir de 13 chars rescapés de Narvik en 1940 et passés aux FFL ?... Pour mémoire, ils se sont tapés les Vichystes au liban, les italiens dans le désert lybien, l'afrika korps etc.
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