Les cerfs-volants de Kaboul
... est un livre mondialement connu de l'écrivain né afghan Khaled Hosseini.
Et bien, je n'ai pas réussi à accrocher.
Je n'ai retenu que le contexte, que le décor du roman. Cette plongée en afghanistan, cette découverte d'un autre monde, que nous voyons se transformer entre les années 70 et 2000.
Mais sur le fond, sur l'implication du lecteur aux côtés du héros, rien du tout. Dommage.
Je dirais que c'est un livre qu'il faut lire parce que c'est le témoignage de la destruction d'un pays, par un homme qui l'aime, qui y est né, qui ne l'a fuit que sous la pression.
Son interview sur le site de l'éditeur est d'ailleurs fort riche : http://www.khaled-hosseini.fr/site/les_livres_de_khaled_hosseini_&600&hos01.html?4
L'histoire ? "Les Cerfs-volants de Kaboul est un roman autobiographique qui promènera le lecteur entre l'Afghanistan, où est né l'auteur de ce livre, et l'Amérique, où il est exilé depuis 1980. Des années 1970 à aujourd'hui, on pourra lire ce texte comme la chronique tragique d'un déchirement : celui bien sûr de l'abandon d'un pays qui ne sera jamais vraiment quitté… L'histoire en deux mots : Amir et Hassan sont frères de lait, ami à la vie à la mort. Le premier est issu de la bourgeoisie commerçante, le deuxième est le fils d'un serviteur de la maison. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à une terrible scène de trahison où le fils bien né abandonne son ami pauvre…. Les années passent. Et soudain, lors de l'été 2001, le passé refait surface : Amir, réfugié en Amérique, reçoit un mystérieux appel du Pakistan qui l'invite à se racheter d'une faute commise jadis. Le moyen d'y parvenir ? Tout d'abord revenir sur la terre des origines et plonger dans l'Afghanistan des talibans… Un très beau livre sur la trahison et le poids du passé."
Le livre est là : c'est une trahison qui en est le moteur, mais c'est aussi l'opposition entre le fils du riche commerçant et le fils de son serviteur. Entre celui qui ira à l'école, qui aura droit à tout ce que l'argent peut apporter et celui qui n'ira pas à l'école, dont la seule naissance dans une ethnie "inférieure" ne peut que lui valoir une vie dans une caste inférieure.
Même si l'auteur ne le veut pas vraiment, c'est un livre sur l'idiotie des cultures "traditionnelles", sur les stupidités des règles "communautaires".
C'est un livre fort bien fait sur la façon dont arrivent les révolutions et les renversements de régime, lorsque les classes sociales écartées sont manipulées pour prendre le pouvoir.
Finalement, je l'ai pris beaucoup plus comme un cours de géopolitique que comme un livre sur des sentiments humains...
le site de l'auteur chez son éditeur : http://www.khaled-hosseini.fr/site/accueil_site_de_khaled_hosseini_&600&hos01.html?1
le lien Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Khaled_Hosseini
Le film doit être visuellement très beau.
Et bien, je n'ai pas réussi à accrocher.Je n'ai retenu que le contexte, que le décor du roman. Cette plongée en afghanistan, cette découverte d'un autre monde, que nous voyons se transformer entre les années 70 et 2000.
Mais sur le fond, sur l'implication du lecteur aux côtés du héros, rien du tout. Dommage.
Je dirais que c'est un livre qu'il faut lire parce que c'est le témoignage de la destruction d'un pays, par un homme qui l'aime, qui y est né, qui ne l'a fuit que sous la pression.
Son interview sur le site de l'éditeur est d'ailleurs fort riche : http://www.khaled-hosseini.fr/site/les_livres_de_khaled_hosseini_&600&hos01.html?4
L'histoire ? "Les Cerfs-volants de Kaboul est un roman autobiographique qui promènera le lecteur entre l'Afghanistan, où est né l'auteur de ce livre, et l'Amérique, où il est exilé depuis 1980. Des années 1970 à aujourd'hui, on pourra lire ce texte comme la chronique tragique d'un déchirement : celui bien sûr de l'abandon d'un pays qui ne sera jamais vraiment quitté… L'histoire en deux mots : Amir et Hassan sont frères de lait, ami à la vie à la mort. Le premier est issu de la bourgeoisie commerçante, le deuxième est le fils d'un serviteur de la maison. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à une terrible scène de trahison où le fils bien né abandonne son ami pauvre…. Les années passent. Et soudain, lors de l'été 2001, le passé refait surface : Amir, réfugié en Amérique, reçoit un mystérieux appel du Pakistan qui l'invite à se racheter d'une faute commise jadis. Le moyen d'y parvenir ? Tout d'abord revenir sur la terre des origines et plonger dans l'Afghanistan des talibans… Un très beau livre sur la trahison et le poids du passé."
Le livre est là : c'est une trahison qui en est le moteur, mais c'est aussi l'opposition entre le fils du riche commerçant et le fils de son serviteur. Entre celui qui ira à l'école, qui aura droit à tout ce que l'argent peut apporter et celui qui n'ira pas à l'école, dont la seule naissance dans une ethnie "inférieure" ne peut que lui valoir une vie dans une caste inférieure.
Même si l'auteur ne le veut pas vraiment, c'est un livre sur l'idiotie des cultures "traditionnelles", sur les stupidités des règles "communautaires".
C'est un livre fort bien fait sur la façon dont arrivent les révolutions et les renversements de régime, lorsque les classes sociales écartées sont manipulées pour prendre le pouvoir.
Finalement, je l'ai pris beaucoup plus comme un cours de géopolitique que comme un livre sur des sentiments humains...
le site de l'auteur chez son éditeur : http://www.khaled-hosseini.fr/site/accueil_site_de_khaled_hosseini_&600&hos01.html?1
le lien Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Khaled_Hosseini
Le film doit être visuellement très beau.