Un monde sans fin
est le second pavé historique de Ken Follett, après "Les piliers de la terre" (mais les deux se lisent indépendament).
Il se déroule de 1327 à 1361, toujours dans le village de Kingsbridge (qui devient une vraie petite ville, maintenant), et on y suit les vies croisées d'une dizaine de personnages.
Bon, comme le précédent, c'est très bien écrit, très prenant, Ken Follett est un grand écrivain, qui sait y faire.
Mais, car il y a un mais, le livre est sombre. Très sombre. L'époque s'y prête, certes, l'épidémie de peste noire aussi, mais là où Mme bardablog l'a dévoré jusqu'au bout moi j'ai été limite indigestion.
Quelques rebondissement aussi sont de trop. La énième histoire d'amour interdite du livre avec son enfant adultérin... à force, c'est du rabaché, ça manque de souffle. Allez, comme ça vite fait, je dirais qu'il y a une centaine de pages en trop dans le pavé. Ce qui en laisse quand même pas mal...
Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est rare qu'un roman historique m'embarque à ce point.
La page Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_monde_sans_fin